Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont devenues très tendances. En dépit d’un tel succès, ce mode d’investissement qui semble à priori très simple comporte des points encore flous pour un investisseur débutant. Le placement n’est pas sans risques et le fait d’éviter certains pièges peut vous permettre de réussir votre affaire.
Investir dans une SCPI avec des capitaux fixes
En choisissant d’investir dans une SCPI, vous serez tenté d’opter pour un capital fixe. Or, avec la crise immobilière de 1990, les prix ont baissé de manière spectaculaire, induisant une importante dévaluation des actifs qui composent les SCP. Ceci a amené des actionnaires à vendre leurs parts. Pour ceux qui avaient des SCPI à capital fixe, obtenir le prix escompté a été un parcours de combattant. C’est pourquoi actuellement, presque toutes les SCPI ont un capital variable. Cela donne aux gestionnaires la possibilité d’intégrer, lors d’une vente, les parts dans le capital constitutif et de ne mettre en vente que les parts qui ont le plus de chances d’être vendues.
Société Civile de Placement Immobilier et loi Pinel
L'investissement en SCPI permet de créer un patrimoine complet. Mais si vous combinez avec la loi Pinel, le risque est plus grand. En effet, ces biens sont situés dans un ensemble immobilier composé de bâtiments. Une fois la phase de revente arrivée, le gestionnaire procédera à la liquidation des actifs. Le délai est de 6 à 12 mois après exonération fiscale. Par conséquent, il est impossible pour les gens de réaliser des gains en capital et d'obtenir une certaine rentabilité. Sans compter que pour les immeubles locatifs, les bailleurs sont confrontés à un risque de défaut de paiement indéniable. Ce n’est pas le cas pour une SCPI constituée de murs commerciaux, dans laquelle la sélection des locataires est faite avec beaucoup plus de soin.
SCPI : élargir davantage la période de carence
A partir de la souscription de parts de SCPI, le gestionnaire vous impose un délai de carence, qui n’est pas forcément fixe. Par conséquent, vous devez vous renseigner auprès des autorités compétentes sur le délai d'attente qui vous est accordé. Un prolongement de trois, voire six mois n’est pas exclu. Cela pourrait par exemple être dû à un manque de liquidité, mettant le bailleur dans une situation compliquée du point de vue trésorerie lorsque le loyer n'est pas payé ou que le locataire part. De plus, le délai de carence peut être prolongé au cours de l'investissement des fonds. Bien qu'il n'y ait aucun risque, les bénéfices de cette année pourraient baisser avant que le gestionnaire n'absorbe enfin ses fonds.